• Isabeau de Porcelet

    Douce
    "Douce" est née à Bouc Bel Air en 1171. Lors d’une fête de village, elle rencontre celui qui sera son époux, Jean, et vient s’installer à Cabriès sur les terres de Messire Guilhem. Rebouteux de son état, le mari de Douce a plusieurs fois soigné Guilhem et c’est ensembles qu’ils partent en Croisade. Ils embarqueront en même temps que le roi Richard Cœur de Lion à Marseille.

    En 1193, Douce est dans les champs quand elle entend rentrer son Seigneur, il revient des Croisades et avec lui, bien sûr, son mari qu’elle n’a pas vu depuis si longtemps... Elle scrute l’assemblée mais dans les rangs, elle ne trouve pas son bien aimé, il est mort là-bas...

    Pendant six années, Douce survit, tant bien que mal, de ses maigres connaissances de rebouteuse au début, puis de ses charmes. C’est ainsi, que sous le nom de Lise, elle descend au port de Marseille et cotoie de temps à autres une taverne.... la Taverne de Fréval.

    Et quand Freval décide de suivre Guilhem, c’est tout naturellement que Douce recommence une nouvelle vie, en tant que Dame de compagnie d’Isabeau.

     


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  • Isabeau de Porcelet

    Guilhem de Porcelet
    Né en 1174, Guilhem de Porcelet est le fils bâtard de Bertrand de Porcelet, seigneur de Cabriès, de Trébillane et de Meyreuil, et de la fille d’Arnaud d’Uc, intendant du château. Malgré son statut, son père lui fait apprendre le métier des armes auprès de Rostaing de Porcelet. Guilhem peut donc porter le titre nobiliaire ainsi que la devise de sa famille qui veut que « Après les fils des dieux viennent les descendants des Porcelets » !

    Après une adolescence d’écuyer, Guilhem décide de quitter sa terre natale afin de participer à cette troisième croisade où s’illustre déjà Frédéric Barberousse, Empereur du St Empire Romain Germanique, le roi de France Philippe Auguste et celui d’Angleterre, Richard Cœur de Lion.

    Après avoir combattu sous le soleil de la terre sainte pendant un an, Guilhem, devient sergent d’arme auprès d’un armateur marseillais. Voyant le développement important de la ferveur religieuse, le jeune homme décide de monter un commerce de relique qui devient très rapidement un véritable trafic. Depuis, accompagné d’une troupe de plus en plus nombreuse, il parcourt la France afin de vendre ses reliques (vraies ou fausses) au plus offrant.

    Le matériel militaire de Guilhem est d’inspiration italo-normande et méridionale. Sa cotte de maille de 15 kg est de type haubergeon à manches courtes avec un camail indépendant. Son casque possède une influence orientale et est d’un type porté en Italie normande aux alentours des années 1170. Son masque à facial préfigure les demi-heaumes et heaumes du XIIIe siècle.

    Son épée est une pure merveille. Réalisée par un forgeron italien, elle allie légèreté (elle ne pèse que 1 kg 300), maniabilité et parfait équilibre.

    Guilhem de Porcelet

    Guilhem de Porcelet

    Guilhem de Porcelet

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  • Isabeau de Porcelet

    Dame Isabeau de Porcelet
    Isabeau de Porcelet est la fille de Lorenzo et Maria Bondirella, armateurs et commerçants. Née à Gênes en 1177, elle a appris à lire, à compter, à faire des échanges et possède quelques notions de géographie économique ainsi qu’un rudiment de droit commercial. Très vive d’esprit, elle cherche toujours « la provenance des choses ». Sa mère lui a appris l’utilisation et la valeur de certaines épices. Douée en langue, elle possède les bases de certaines d’entre elles, mais a surtout appris la langue d’Oïl.

    Isabeau a deux frères. Le premier, Giacomo, apprend le métier d’armateur auprès de son père et de son grand-père. Le second Gino vit à Provins et travaille, au nom de son père sur les marchés de Champagne. Quant à elle, destinée à être mariée à un cadet d’une famille influente de la cité, elle attend son retour de croisade.

    En 1198, toujours célibataire, elle quitte Gênes au sein d’une « nation », c’est-à-dire un convoi marchand allant de foires en marchés, avec pour destination finale Troyes. En 1199, son père la rappelle à lui car son futur mari est enfin de retour. Elle repart donc sur les routes avec pour escorte quelques gardes et le fils bâtard d’un seigneur provençal qu’elle surnomme « le petit chevalier nobliau » : Guilhem de Porcelet. Arrivée à Marseille, s’étant épris l’un de l’autre, Guilhem lui demande de ne pas retourner chez ses parents. Isabeau accepte, écrit à son père pour qu’il lui pardonne et fuit avec son nouveau prétendant. Roxane de Porcelet naîtra de cette union en 1206. Mais les parents d’Isabeau en resteront t’ils là ?

    Issue d’une riche famille commerçante (son père possède deux bateaux !) tout dans la tenue d’Isabeau montre la richesse et la prospérité. Sa robe est faite de lin de très bonne qualité et est ornementée de galons brodés. Son bliaud est fait de soie, indiquant ainsi, avec la longueur des manches et de la ceinture, qu’elle est extrêmement bien placée dans la hiérarchie sociale de ce début du XIIIe siècle.

    Isabeau de Porcelet

    Isabeau de Porcelet

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