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Reconstitution
Loin des listes de dates à connaître par cœur qui rendent l'Histoire un peu rébarbative, notre approche de l'Histoire est plus pragmatique, plus expérimentale, parce qu'avant d'être une affaire de dates, l'Histoire est une affaire d'hommes et de femmes...
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Par Tasson le 26 Janvier 2015 à 17:02
L’histoire des épices :
de la naissance du monde jusqu’à nos joursLe commerce des épices se développe surtout dans le Moyen Orient à partir de 2 000 ans avant J.C. avec la cannelle et le poivre. Les marchands arabes contrôlent les routes vers l'Inde de l'époque romaine jusqu'à la Renaissance (même si la (re)découverte des voies maritimes avec les moussons se fait sous la domination de l'Empire romain). Sous l'Antiquité et le début du Moyen Age la ville d'Alexandrie devient le centre du commerce de l'épice grâce à son port maritime. Ensuite, du XIIIe siècle au XVe, la ville de Venise exerce le monopôle du commerce de l'épice, talonnée de prêt par la cité de Gênes, avec le Moyen orient qui reste maitre des importations.
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Par ACME le 4 Janvier 2015 à 16:50
Les Épices se racontent comme une belle histoire. Elles exercent un pouvoir magique, car elles ont su de tout temps exciter notre imaginaire. Elles flattent nos sens : la vue par leurs chaudes couleurs, l'odorat avec leurs parfums et le goût par leurs saveurs si particulières. Elles ont accompagné quelques-unes des plus grandes aventures de l'humanité : la découverte de l'Amérique, le contournement de l'Afrique, le passage de Cap et de détroits.....
Il est impossible de retracer l’Histoire sans parler des épices, source de conflits, objets d’édits papaux, à l’origine de découvertes de nouvelles terres.
Elles appartiennent aux mondes des cosmétiques, du religieux, de la médecine, mais aussi et tout simplement à l'intimité et aux plaisirs de chacun, parfums de voyage ou de moments liés à la convivialité d'un repas. …
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Par ACME le 4 Août 2014 à 10:32
La vesture au 13ème siècle
Il existe peu de vestiges de costumes de la fin du XIIe siècle et du début du XIIIe. La confrontation de sources iconographiques, textuelles et archéologiques peut, néanmoins, nous donner un aperçu des vêtements portés au cours de cette période.
Les tissusL'identification des textiles médiévaux est assez compliquée car les noms des tissus varient en fonction de la matière mais souvent aussi de la couleur, du tissage, voire de la taille ou de l'origine.
Les couleurs
La couleur est une question délicate, néanmoins il apparait que le moyen age est une période très colorée. Les teintures de bonne qualité sont chères et c'est le rendu de la couleur qui déterminera le prix d'une coloration. Nobles et grands bourgeois portent des couleurs vives, rouge, bleu, jaune. Les artisans et les marchands s'efforcent de porter aussi des couleurs, au moins en partie, alors que les vilains et les manants se contentent le plus souvent de coloris naturels, beige ou marron ou de teintures naturelles et peu chères comme la guède, permettant d'obtenir des tissus bleus ou verts.
On sait, par tissage, fabriquer des tissus de plusieurs couleurs, échiquetés ou rayés. Cela reste cependant plutôt limité à certaines catégories sociales (saltimbanque, prostituées)
Le noir et le blanc sont peu employés et souvent réservés à des circonstances ou des costumes particuliers.
Comment s'habille-t-on au XIIIème siècle ?
Les sous vêtements
Les vêtements de dessus
Les habits de sortiemanteau : vêtement chaud avec une capuche. La cape : appelée mantel, ce qui peut introduire une confusion avec le manteau proprement dit. La cape est faite d'un demi-cercle à deux tiers de cercle de tissu, parfois avec une échancrure pour la tête. Il descend jusqu'aux chevilles ou même jusqu'au sol.
vêtement ostentatoire par excellence, cité comme tel dans les chroniques d'époque, le mantel est fabriqué dans les meilleurs tissus, doublé de fourrure et orné de broderies et de galons ou orfroi. Elle peut être dotée d'une capuche.Le pelisson (ou pelisse) : Il s'agit d'une sorte de gilet en fourrure, d'une longueur variant entre les hanches et les chevilles, sans manche. Ce vêtement d'hiver peut être entièrement fermé et s'enfiler par la tête, ou cousu sur les bords et ouvert sur le devant ou encore ouvert sur les côtés et enfilé par la tête comme un bliaut.
Les vêtement militaires
Le gambison : vêtement rembourré, porté sous l'armure ou la cotte de maille et servant à amortir les chocs. Au XIIIème siècle le gambison est long, descendant à mi cuisses voire jusqu' aux genoux. La longueur des manches est variable, allant du coude jusqu'à couvrir les mains. Le rembourrage est fait soit avec de la bourre comme du crin ou de la charpie, soit avec de nombreuses couches de tissu.
La cotte d'arme : Généralement sans manche et enfilée par la tête, la cotte d'arme est un vêtement militaire poté par dessus l'armure ou la cotte de maille. Elle sert à arborer les armoiries ou au moins les couleurs. La longueur de la cotte varie entre le mollet et le genou. L'usage de la cotte d'arme n'est pas systématique au début du XIIIème et ne se généralisera qu'au temps de Saint Louis.
Les couvre chefs
HommesFemmes
Le voile : Se porte directement sur la chevelure ou en association avec un autre type de coiffure. Il est en général blanc, fabriqué dans un tissu très léger. Au 13ème siècle le voile ne dépasse pas le milieu du dos et se termine en arrondi.
Le couvre-chef : Bande de tissu d'une dizaine de centimètres que les femmes utilisent pour dompter une chevelure abondante, elles le font passer sous le menton, sur les oreilles et le nouent sur le sommet du crâne. Le couvre-chef est en général blanc, confectionné dans des tissus légers. On le porte toujours en combinaison avec une autre coiffure.
Le touret et le mortier : Toques. Le mortier a un fond alors que le touret n'en a pas. Leurs bords ne dépassent pas 10 centimètres de haut, ils peuvent être droits ou évasés. On les porte associés à une crâpine, un couvre-chef ou un voile.
La touaille et la guimpe : La touaille est une pièce de toile fine qui s'attache à la chevelure ou au couvre-chef et enserre le cou. Le plus souvent la touaille fait partie de la guimpe qui est la coiffure des veuves et des femmes âgées. La guimpe associe la touaille et le couvre-chef pour masquer complètement la chevelure et le cou, ne laissant que le visage découvert, un voile, éventuellement maintenu par un cercle de tête recouvre le tout.
Les accessoires
Ceinture : Longues et plutôt fines au XIIIeme siècle, elles sont serrées ou attachées par un système de fente et de nœud.Les ceintures sont parfois décorées d'une plaque au bout de la ceinture, appelée mordant. Des plaquettes métalliques peuvent également être rivetées sur la ceinture, comme décoration. A défaut de ceinture, il est fréquent d'utiliser une corde. C'est cependant une marque de pauvreté, qui sera notamment reprise dans le costume des franciscains.
Chaussures : Au XIIIème, elles sont généralement plutôt basses, les bottes les plus hautes arrivant au maximum sous le genou. Leur forme sur le devant est ronde ou légèrement pointue.
Bourse : En l'absence de poche dans les costumes, la bourse et l’aumônière sont les seuls moyens de transporter tous les petits objets de la vie courante. La bourse est attachée à la ceinture, soit en étant solidarisée, soit par des cordons. Les bourses sont faites en cuir, en tissus divers et sont souvent décorées.
Aumônière : Sorte de petit sac, attaché à la ceinture ou porté suspendu au bout de lacets. Il existe plusieurs formes d’aumônière, suivants les époques et la mode. Elle peut être très richement décorée. Certaines pièces ont été brodées de fils d'or, fabriquée en soie et serties de pierreries ou de perles.
Gants : Portés dès l'époque carolingienne. Les gants sont utilisés comme protection contre le froid, comme équipement militaire et comme symbole de richesse. Ils existent dans tous les tissus connus à l'époque. Le manuscrit I33 présente des gants en cuir avec de hauts poignets, utilisés pour la pratique de l'escrime et proches des gants modèle mousquetaire.
La fibule : Il s'agit d'une sorte de broche qui permet de maintenir deux pièces de vêtement entre elles : pans d'une cape, d'une aumusse. Elle est généralement forgée en fer, mais n'importe quel métal peut être employé, cuivre, argent, or.
Le couteau : Au Moyen Age tout le monde porte un couteau, comme couvert pour manger et accessoire à tout faire. Le couteau se porte à la ceinture, dans l'aumônière ou passé derrière celle-ci, le manche entre les attaches de ceinture.
Lors d'un repas, chacun amène son propre couteau, c'est un objet personnel.
Le briquet : En acier très riche en carbone, le briquet est frappé contre un silex pour créer des étincelles qui vont enflammer de l'amadou. Il existe plusieurs modèles, avec des tailles très variées.
Et il reste encore tout un tas d'accessoire : cuillère, bijoux, peigne, coffrets...
3 commentaires -
Par Tasson le 2 Septembre 2012 à 10:39
Tiré de l'article d'Historyextra et traduit de l'anglais par notre écossaise adorée: Eileen
Les historiens attribuaient jusqu’à présent l’invention du soutien gorge soit à une française nommée Herminie Cadolle dans les dernières années du 18ème siècle, soit à l’américaine Mary Phelps, dépositaire du brevet depuis 1914.
Les hommes portaient des chemises et des braies (sous vêtements médiévaux ressemblant à nos shorts modernes), et les femmes portaient des blouses ou chemises et pas de culotte. C’est tout ce que l’on savait des sous vêtements médiévaux jusqu’alors. Mais maintenant, grâce à des découvertes archéologiques faites à l’Est du Tyrol, en Autriche, nous pouvons nous faire une meilleure idée de ce que les femmes du Moyen Age portaient sous leur robe.
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Par Tasson le 11 Avril 2012 à 11:30
La particule, ou "onomastique" est une préposition qui précède un nom de famille.
En français elle peut prendre la forme simple "de", la forme élidée "d' ", être accompagnée d'un article "de la", voire contractée "des" ou "du".
Elle n’apparaît que lorsque le nom est précédé d’un prénom, d’un titre ou d'une dénomination (monsieur, madame, marquis, abbé, général, etc.)
La particule n’est généralement pas prise en compte dans le classement alphabétique.
Elle existe ailleurs : néerlandais "van", allemand "von", anglais "of ", italien "de", "da" "del", "dal", "della"...
Contrairement à une idée reçue, la particule ne peut en aucun cas être prise comme une marque de noblesse, pas plus d'ailleurs que son absence empêche d'être noble. Les particules dites "nobiliaires" n'ont jamais été mises que devant les noms de famille qui viennent des seigneuries. En effet, la particule atteste initialement l'origine (rappel d'une filiation, l'origine d'une famille (clan) dans le sens "fils de, fille de", ou une origine géographique) ou la propriété (génitif).
Conséquence : certains propriétaires ou roturiers peuvent donc posséder une particule sans pour autant être nobles.
Particule nobiliaire du Midi de la France
En revanche, il existe une exception dans le Midi de la France. Une particule nobiliaire existait bien pour les familles d’ancienne noblesse. Cette particule était très présente dans de nombreux actes aux XIIe, XIIIe et XIVe siècles. Cet usage s'est perdu, bien qu'il permettait, à l’exemple du système espagnol ou britannique de clarifier les situations nobiliaires des familles.
Les familles nobles dans le Midi de la France au Moyen Âge avaient l’usage de mettre En’ ou N’ et Na’ ou N’ au féminin devant les prénoms des personnes. Ces particules nobiliaires, employées dans tout le midi de la France, correspondaient à peu près à "sire de …" ou "don …" en espagnol.Ci contre un exemple de la particule méridionnale du roi Alfonse III et de la reine Elianor, sur leur épitaphe à la Seu Vella de Lleida (Catalogne)
Pour nous : En Guilhem de Porcelet et Na' Ysabau de Porcelet !!Source : Wikipédia
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